moskowitz
© marion moskowitz - adagp 2024
marion
moskowitz
y paraît que jo'
(2025)
zine audio et textile - 30 exemplaires
cassette audio - 26 minutes
jaquettes : encres végétales (phytolaque, morelle noire, sureau)
banderoles : coton de récupération, sérigraphie, teinture végétale, fil couture fluo
une création lefolle collectifve
Cette production a été imaginée lors de 2 semaines de résidence au sein des ateliers DLKC à Saverdun(Ariège).
Le projet s’est initié à partir des plantes libres du paysage local — celles des accotements, des rives, des friches et des cimetières : le sureau, la phytolaque et la morelle noire.
De leurs baies, nous avons tiré des encres et des teintures. Nous nous sommes intéréssé.es à leurs usages et traditions populaires, et notre écriture s'est nourrie de cet imaginaire lié au deuil, aux rêves, à l'érotisme et aux espaces d'entre-deux.
Ces recherches ont conduit à la création de l'œuvre y parait que Jo’, un zine audio et textile composé d’un texte en trois parties — Jo, Le phytoplacage et Eroscopie —, de créations sonores réalisées à partir de sons glanés et mixés durant la résidence, et d’une piste cachée. Les trente cassettes audio sont issues du détournement de la collection complète des Martines lu par Chantal Goya. L’effacement de celles-ci devient ici un geste d’écriture: en gommant la parole de Chantal Goya, c’est tout un imaginaire genré et normé qui s’efface pour laisser place à d’autres récits et expériences.
La banderole qui enveloppe chaque exemplaire du zine porte une phrase-poème revendicatif, réminiscence de l'oeuvre les ruses du serpent cerceau : elle agit comme une épigraphe, une peau supplémentaire autour de la fiction sonore.





