MARION MOSKOWITZ

Pour détourner encore les codes d'Ikea, j'ai réalisé un espace complet, tel un environnement mis en scène dans un magasin où chaque objet est lié à la scène du Denier de César.

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C'est dans cette scène que Jésus prononça la fameuse phrase:

« rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu ». Comme un parallèle entre César, la religion et Ikea.

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Sur la table, la reproduction gravée d'après Gustave Doré représente cette scène. Les tabourets reprennent cette citation dans les 4 langues utilisées par Ikea pour nommer leurs objets: suédois, finnois, danois, norvégien. Les assiettes se transforment en véritables deniers de César, arborant les portraits représentés à l'époque sur la monnaie.